Pour une transition écologique socialement juste
En Suisse comme ailleurs, les réponses face aux enjeux climatiques et sociaux sont insuffisantes. Sans mesures adéquates et un changement profond de paradigme, la transition écologique se fera au détriment des plus précaires et les inégalités continueront à se creuser. En première ligne : les personnes vulnérables et les travailleurs-euses.
Changement de système
La prise de conscience individuelle est impérative, mais l’on ne peut faire porter aux individus la charge de la transition écologique. Un mouvement de masse et le renversement du rapport de force sont nécessaires pour contraindre nos autorités à prendre leurs responsabilités en créant les structures nécessaires, en mettant en place le cadre légal, en investissant, en oeuvrant pour le bien commun et en imposant aux ultra-riches, aux multinationales et à leurs actionnaires d'assumer les dégâts environnementaux et humains qu’ils ont eux-mêmes causés dans la poursuite de leurs propres intérêts.
Renforcer les services publics
Les services publics jouent un rôle clé dans la transition écologique. Cela implique l'expansion des transports en commun, la production et le stockage d'énergie verte, l'élimination des déchets, le traitement des eaux usées, l’amélioration et la protection des acquis sociaux, etc. Des investissements massifs dans les secteurs des soins, du social et dans la formation sont impératifs pour répondre aux enjeux climatiques.
Une alternative sociale et écologique s'impose !
Nous voulons :
- Une réelle stratégie politique basée sur le renforcement et le développement des services publics
- Un accès facilité et non discriminatoire aux prestations publiques
- La création d’emplois durables et socialement utiles
- Le renforcement des secteurs essentiels, leur revalorisation et l'amélioration des conditions de travail
- La fin des subventions publiques aux entreprises polluantes et qui violent les conditions de travail et de vie de populations entières
- Des lois contraignantes et des investissements majeurs pour une transition écosociale.
- Le renforcement de notre filet social
- La réduction généralisée du temps de travail, avec maintien du salaire, pour un meilleur partage du travail rémunéré, domestique, éducatif et de soins. Soigner l'humain et l'environnement prend du temps et ce sont les femmes qui assument encore majoritairement ce travail non rémunéré, non reconnu mais pourtant essentiel
- La réduction du temps de travail passe aussi par le rabaissement de l'âge de la retraite. Nous nous mobiliserons contre la réforme AVS21 qui prévoit l'augmentation de l'âge de la retraite des femmes à 65 ans et ouvre la voie à l'augmentation de l'âge de la retraite pour toutes et tous à 66, voire 67 ans
- La fin des privatisations et la réintégration des services externalisés
- Le renforcement de l'AVS - seul pilier égalitaire et durable - ainsi qu’une transparence et une reconversion écologique des placements qui découlent de nos cotisations dans le deuxième pilier.